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01 Janvier . De 15 heures Ă 16 heures, les Brestois, dans lâensemble, respecte lâheure de recueillement et de deuil recommandĂ© depuis Londres par Charles de Gaulle. Alerte aĂ©rienne vers 20 heures. Le groupe de rĂ©sistance ELIE abat deux soldats allemands rue Kerfautras. LâopĂ©ration est menĂ©e par Louis Elie, Georges Bernard, Albert Muller, Joseph Prigent et Henri Auffret. âââââââââ 02 Janvier . Les raids aĂ©riens anglais reprennent dĂšs le matin. âââââââââ Nuit du 03 au 04 Janvier . Vers 2h15, un bombardement touche le centre ville de Brest. âââââââââ 04 Janvier . A 14 heures, lâalerte est donnĂ©e aprĂšs le passage dâun avion de reconnaissance. A 18 heures, des bombardiers anglais ciblent Brest, le monument AmĂ©ricain du cours Dajot fut en partie descellĂ©. Une aile du musĂ©e place Sadi-Carnot est dĂ©truite. Parmi les victimes civiles, Mme QuĂ©lennec et son fils Marcel 10 ans seront touchĂ©s par des Ă©clats durant les tirs de DCA et devront ĂȘtre amputĂ© dâune jambe chacun. Deux agents Gaullistes, Paul Bocq et Henri Adam sont remis au service de lâAbwerh Ă Brest aprĂšs leur arrestation quelques jours avant Ă Douarnenez. âââââââââ Nuit du 04 au 05 Janvier . Une formation de 53 avions de la bombardent des navires allemands. âââââââââ Nuit du 05 au 06 Janvier . Une formation de 12 Hampden de la larguent des mines dans la rade. âââââââââ 07 Janvier . 315 chĂŽmeurs du dĂ©partement de la Seine arrivent Ă Brest pour ĂȘtre employĂ©s par la Todt. Ils sont hĂ©bergĂ©s au collĂšge Saint-Louis. âââââââââ Nuit du 10 au 11 Janvier . Une formation de 12 Whitley de la bombardent des navires allemands. âââââââââ 12 Janvier . Vers 14 heures des avions alliĂ©s de reconnaissance sont aperçus dans le ciel Brestois. A 20 heures câest une formation de 26 avions de la qui bombarde les installations allemandes jusquâĂ 22h30. Cinq immeubles seront dĂ©truits, plusieurs autres endommagĂ©s. Le bilan humain est de 5 morts et 9 blessĂ©s pour la population civile. Parmi les maisons touchĂ©es, celle de la famille Hautecoeur rue des Hortensias Ă Prat Ledan, dont deux fils, Jean-Pierre 8 mois et AndrĂ© 17 ans furent tuĂ©s. Au Landais, câest le couple Kervisien qui est tuĂ© dans leur maison. Maison des Kervisien CrĂ©dit photo â Archives de Brest 2Fi05068 âââââââââ 13 Janvier . Inscription Ă la craie sur le mur de la PrĂ©fecture maritime, rue de Siam Vive de Gaulle ! Vive PĂ©tain ! On les aura les Boches ! âââââââââ 15 Janvier . AccusĂ©s de faire passer passer des pilotes Anglais, les pĂȘcheurs sont contraints de rester Ă terre, la pĂȘche est dĂ©sormais interdite en mer dans le FinistĂšre. La sanction sera levĂ© peu de temps aprĂšs et ajustĂ©e en PĂȘche interdite de 18 Ă 9 heures du matin. On dĂ©nombre une dizaine de tracts diffĂ©rents jonchant la voie publique Ă raison de plusieurs milliers dâexemplaires. âââââââââ 16 Janvier . Il neige Ă Brest, mais cela ne freine par les avions anglais qui effectuent un nouveau raid. âââââââââ 17 Janvier . Le maire est contraint, par le Kriegskommandant, dâapposer un ultimatum menaçant envers les brestois qui accusent les allemands Ă tort des bombardements pour tenter dâendiguer la colĂšre. âââââââââ 18 Janvier . Le sous-prĂ©fet de Brest, Jean Servain, et la municipalitĂ© de Brest sont convoquĂ©s Ă la Kreiskommandantur pour y subir des remontrances. Les Allemands regrettent que la population soit de plus en plus hostile Ă lâoccupation. Ils signalent dâailleurs que dans la rue AlgĂ©siras on a relevĂ© un dessin reprĂ©sentant deux cochons habillĂ©s en soldats allemands et prĂ©sentant les armes, tandis quâaux halles Saint-Martin on note lâinscription anti-allemands suivante Nous manquons de beurre et de lait et, cependant, nous sommes entourĂ©s dâune bande de vaches. âââââââââ 20 Janvier . La Feldkommandantur abandonne le projet dâouvrir une maison de tolĂ©rance Ă lâHĂŽtel de France et dĂ©cide de lâouvrir Ă lâHĂŽtel du ChĂąteau, rue du ChĂąteau. âââââââââ 21 Janvier . A Locmaria-PlouzanĂ©, des civils sont rĂ©quisitionnĂ©s par lâoccupant pour rĂ©cupĂ©rer un pistolet tombĂ© la veille dans les toilettes. LâopĂ©ration est menĂ©e en vain, le soldat menace de tout faire dĂ©truire si il ne le rĂ©cupĂšre pas. Il sera mutĂ© quelques temps aprĂšs lâincident. âââââââââ 23 Janvier . Inscription Ă la craie prĂšs de la porte Foy Hitler demande un tailleur pour recoudre la Manche. âââââââââ 26 Janvier . Deux sacs dâordures sont dĂ©versĂ©s dans des rĂ©serves de farine de la Wehrmacht; Des arrestations suivront. âââââââââ 01 FĂ©vrier . Le croiseur lourd allemand Admiral Hipper appareille. Les anglais bombardent Ă nouveau Brest mais cette fois la parvient Ă toucher un des appareils qui va sâabattre du cĂŽtĂ© de Plouescat. On arrĂȘte Mr Deseutre, Guilleminot et Botsun, propagandistes du mouvement collaborationniste Le Feu. LâarmĂ©e allemande intervient pour les faire remettre en libertĂ©. âââââââââ Nuit du 02 au 03 FĂ©vrier . Une formation de 12 Hampden de la bombarde les navires allemands. âââââââââ Nuit du 03 au 04 FĂ©vrier . Une formation de 7 Wellington de la largue des mines dans la rade. âââââââââ Nuit du 04 au 05 FĂ©vrier . Une partie dâune formation de 38 Wellington lâautre cible Ă©tant le Havre de la bombarde des navires allemands; un coup direct sur un croiseur revendiquĂ©. âââââââââ 10 FĂ©vrier . A 9h20, Jean-Auguste QuĂ©mĂ©neur, 22 ans, cultivateur originaire de Ploumoguer, est fusillĂ© au Bouguen pour avoir Ă©tĂ© surpris Ă couper des fils tĂ©lĂ©phoniques aux environs du Faou. Affiche conservĂ©e aux Archives de Brest 6Fi2715 âââââââââ 11 FĂ©vrier . Les lignes de communications entre le fort de Keranroux et le fort Montbarey sont sabotĂ©es. âââââââââ 13 FĂ©vrier . La Mairie de Brest fait gardĂ©e par la population, du 12 au 26, des affiches allemandes vandalisĂ©es. Câest la punition infligĂ©e par lâoccupant. Un communiquĂ© lâannonçant paraĂźt ce jour. âââââââââ 15 FĂ©vrier . Vers 18 heures, trois Bristol Beaufort du 217E escadron de la attaquent Brest mais les trois sont abattus. Le premier sâĂ©crase entre Saint-Divy et La Forest-Landerneau. Trois aviateurs arrivent Ă sauter en parachute mais sont fait prisonniers, James Sheridan 25 ans lui nâa pas cette chance. Son corps ne sera dĂ©couvert que deux mois aprĂšs le crash et enterrĂ© avec les honneurs Ă la Forest-Landerneau. Le second Bristol Beaufort tombe en mer et le troisiĂšme Ă Saint-Pabu. LâĂ©quipage complet de ce dernier est enterrĂ© Ă Lannilis; William Abbot 22 ans, Arthur Beeden 18 ans, Ronald Gair 22 ans et Joseph Webster qui dĂ©cĂšde trois jours plus tard de ces blessures. SĂ©pulture du pilote abattu Ă La Forest-Landerneau CrĂ©dit photo â Gildas Priol âââââââââ Nuit du 21 au 22 FĂ©vrier . Une formation de 42 Hampden de la largue des mines dans la rade. âââââââââ Nuit du 22 au 23 FĂ©vrier . Une formation de 11 Wellington de la bombarde les navires allemands. Quatre appareils sont touchĂ©s et sâĂ©crasent Ă leur retour en Angleterre. âââââââââ 24 FĂ©vrier . Par la presse, lâoccupant fait savoir que la vente de spiritueux sauf vin et biĂšre est dĂ©fendue Ă partir de 18 heures dans les dĂ©bits de Brest, LambĂ©zellec, Saint-Pierre et Saint-Marc. âââââââââ Nuit du 24 au 25 FĂ©vrier . Une formation de 57 appareils 30 Wellington, 18 Hampden, 6 Manchester, 3 Stirling de la bombarde les navires allemands. Un Manchester se crash au retour. Lâimmeuble Madec au 129 rue de Verdun est Ă©corchĂ© sans pour autant faire de blessĂ©. Rue de la FraternitĂ© ce sont les maisons Corre et Cousquer qui ont reçu des bombes nâayant pas explosĂ©. Les français reçoivent lâautorisation de tenter le dĂ©samorçage de la bombe de la maison Cousquer et parviennent ainsi Ă sauver la maison. Le dĂ©samorçage est lâoeuvre de Mr Le Lann, agent technique Ă la pyrotechnie Saint-Nicolas avec lâaide de Mr Cousquer, Le Gall et deux cantonniers municipaux. Pour la maison Corre, les allemands ne voulait pas voir les français intervenir car elle Ă©tait rĂ©quisitionnĂ©e par lâoccupant. Les allemands provoque lâexplosion de la bombe qui dĂ©truit complĂštement la maison et en abĂźme dâautres. Il y a bien dâautres dĂ©gĂąts, notamment le gaz qui est coupĂ© suite Ă des dĂ©gĂąts sur lâusine. âââââââââ 25 FĂ©vrier . Le croiseur lourd allemand Admiral Hipper est de retour Ă Brest. âââââââââ 26 FĂ©vrier . Le Vice-amiral allemand; Lothar von Arnaud de la PĂ©riĂšre, commandant de la Marine Ă Brest, est tuĂ© dans un accident dâaviation entre Strasbourg et Paris. Lothar von Arnaud de la PĂ©riĂšre CrĂ©dit photo â Staatsbibliothek zu Berlin âââââââââ 27 FĂ©vrier . Dans lâaprĂšs-midi, les artificiers allemands font sauter une bombe non explosĂ©e prĂšs du théùtre. âââââââââ 28 FĂ©vrier . La Kreiskommandantur Caserne GuĂ©pin Ă©met par la presse un rappel sur la possession dâarmes Ă feu Quiconque trouvĂ© en possession dâune arme sera fusillĂ©. Onze rĂ©sistants du groupe ELIE attaquent la batterie aux Quatre-Chemins prĂšs de la rue Carnot. Lâattaque Ă©choue et les rĂ©sistants se replient sans quâil y ait de victimes Ă dĂ©plorer. Alerte aĂ©rienne Ă 21h15 au dessus de Brest. âââââââââ 02 Mars . Une bagarre se dĂ©roule au cafĂ© Luguern de la place Simon entre allemands et français mais le maire Yves Jaouen est averti et fait cesser la querelle. Vers 21h30 lâalerte retentit en mĂȘme temps que la bombardement en cours sur la ville qui se terminera vers 00h15. Durant ce bombardement, Mme Rousseau, 55 ans, fut tuĂ©e sur le coup dans la rue Edouard CorbiĂšre. Un avion anglais est abattu par la lors de ce raid. âââââââââ 03 Mars . A la Roche-Maurice, vers 1h45 une bombe frappe la ferme de la famille LĂ©on; 3 victimes Ă dĂ©plorer. Une formation de 54 avions de la bombarde les navires allemands vers 5 heures. Six bombes tombent sur le centre ville dont une sur le bĂątiment de la DĂ©pĂȘche de Brest mais celle-ci nâexplose pas. A 7 heures, nouvelle alerte, les avions de la sont repoussĂ©s. Il reviendront vers 22h30 pour la troisiĂšme fois de la journĂ©e mais encore une fois en vain. Au total, entre les bombardements du 02 et 03 Mars, on dĂ©nombre 12 morts et 18 blessĂ©s. Les communes avoisinantes de Brest ont Ă©galement reçu des bombes lors de ces raids, notamment Saint-Pierre-Quilbignon. Bombe non explosĂ©e sortie du bĂątiment de la DĂ©pĂȘche CrĂ©dit photo â La DĂ©pĂȘche de Brest âââââââââ 06 Mars . Cinq ouvriers de lâarsenal sont arrĂȘtĂ©s au motif quâils sont communistes; Yves Labous, chaudronnier, sera dĂ©portĂ© Ă Buchenwald et dĂ©cĂ©dera peu aprĂšs sa libĂ©ration du camp en avril 1945. Yves Jacolot, riveur, domiciliĂ© au Bourg Blanc. RenĂ© Corre, menuisier, rĂ©sidant au 29 rue Bruat. Louis Morvan, charpentier-tĂŽlier, rĂ©sidait 2 rue Anatole France. Jean Marc, forgeron, sera dĂ©portĂ© en 1943 vers le KL Natzweiler. Suite au bombardement du 03 Mars, Mme LĂ©on de la Roche-Maurice Ă©tait hospitalisĂ©e Ă Brest; elle y succombe dans lâaprĂšs-midi. Un rappel, paru dans la DĂ©pĂȘche de Brest, est fait pour les piĂ©tons qui ne respectent pas le sens de circulation sur les trottoirs. âââââââââ 07 Mars . Inscription Ă la craie sur les fortifications Breizh Atao. Vive la Bretagne libre ! âââââââââ 11 Mars . Vers 7 heures, un raid aĂ©rien vise Brest mais les bombes tombent en mer. Un ouvrier de lâarsenal, NoĂ«l PĂ©ron, est nĂ©anmoins blessĂ© sur le pont National par un Ă©clat de A Saint-Marc un cĂąble tĂ©lĂ©phonique est sabotĂ© rue du Bot, les allemands menacent la commune de reprĂ©sailles. âââââââââ 14 Mars . Un bombardier anglais Blenheim du 53 Sqdn sâĂ©crase entre Saint-Renan et Plouarzel, tuant les trois membres de lâĂ©quipage; George Newton 22 ans, John Miller 21 ans et Charles Whitehill. SĂ©pultures des aviateurs au cimetiĂšre de Saint-Renan CrĂ©dit photo â Commonwealth War Graves Commission âââââââââ 15 Mars . Le croiseur lourd Admiral Hipper quitte dĂ©finitivement Brest, il fait route vers Kiel oĂč il arrive le 23 Mars. âââââââââ 18 Mars . On relĂšve la prĂ©sence sur certains murs des tracts Darlan le traĂźtre. Vers 21 heures, les rĂ©sistants du groupe ELIE participent Ă lâĂ©vasion de 9 prisonniers de Pontaniou. âââââââââ 20 Mars . Les agents Gaulliste du rĂ©seau Johnny dĂ©barquent du cĂŽtĂ© de Lampaul-PloudalmĂ©zeau. Des tracts dâautonomistes bretons sont collĂ©s sur les murs par Joseph QuemĂ©neur, employĂ© des lequel a Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ© par les gendarmes allemands comme circulant aprĂšs le couvre-feu. Il est ensuite libĂ©rĂ©. âââââââââ 22 Mars . Les croiseurs lourds allemands Scharnhorst et Gneisenau, sous les ordres de lâAmiral GĂŒnther LĂŒtjens, entrent dans la rade au petit matin. GĂŒnther LĂŒtjens CrĂ©dit photo â Bundesarchiv Bild 101II-MW-0434-05A âââââââââ 24 Mars . La jeune Armande Durvez, dont la mĂšre est institutrice au Pilier-Rouge, est surprise et arrĂȘtĂ©e par un inspecteur de police alors quâelle dessine une Croix de Lorraine sur un camion. âââââââââ 25 Mars . LâĂ©lĂšve Salmon, de lâĂ©cole Pratique de la rue Porzmoguer, est pris sur le fait alors quâil trace des V sur une carrosserie. Dans un autre quartier, la police brestoise relĂšve lâinscription suivante Dans le temps, je gardais les vaches, maintenant ce sont les vaches qui me gardent. Le fameux dessin de lâarchitecte Abel Chabal reprĂ©sentant un porc en allemand commence Ă passer de main en main. CrĂ©dit photo â Archives de Brest âââââââââ 27 Mars . Vers 22 heures, Le Commissaire Central Gaston Courtin, qui rĂ©side au 13 rue de la RĂ©publique, est passĂ© Ă tabac par des allemands non loin de son domicile Ă lâangle des rues RĂ©publique et Villaret de Joyeuse, puis il est raflĂ© avec dâautres civils du secteur. Ils sont dirigĂ©s vers lâHĂŽtel Moderne pour interrogatoire. Cela fait suite Ă une Ă©vasion de prisonniers français Ă Pontaniou. La compagnie de feldgendarmes entreprend une vaste rafle dans le secteur Intra Muros de Brest puis Ă Saint-Martin. Des coups de feu sont tirĂ©s. Nombreuses arrestations. Des femmes et des enfants ont Ă©tĂ© brutalisĂ©s par les militaires. âââââââââ 29 Mars . Dans une restaurant de la rue FrĂ©zier, trois ouvriers de la pyrotechnie Saint-Nicolas; Marcel Potin, Tanguy Philip et Louis Cloarec sont apprĂ©hendĂ©s alors quâils attendaient un camarade pour prĂ©parer leur embarquement Ă Camaret afin de rejoindre lâAngleterre. Cette arrestation fait suite Ă une dĂ©nonciation du patron pĂȘcheur, un plan de la pyrotechnie est trouvĂ© sur eux. Une formation de 6 Blenheim de la bombardent des navires allemands. Aucun coup au but. âââââââââ Nuit du 29 au 30 Mars . Une formation de 14 Hampden de la larguent des mines dans la rade. Un appareil est abattu. âââââââââ 30 Mars . Une rixe Ă©clate entre militaires allemands et civils français. âââââââââ Nuit du 30 au 31 Mars . A partir de 22h15, les croiseurs lourds sont attaquĂ©s par 93 avions de la aucun coup au but. Les bombes sâabattent sur la ville de Brest, tuant 5 personnes; Marcel Palaric 29 ans, HĂ©lĂšne GuĂ©zennec 82 ans, Caroline Fagon 16 ans de Plouguin et les deux jeunes mariĂ©s Kervoal; HervĂ© et Anne 25 et 18 ans. Il y a aussi plusieurs blessĂ©s dont un grave; Jean-Louis Appriou 33 ans. Le musĂ©e de la place Sadi Carnot et une chapelle ont subi dâimportants dĂ©gĂąts. Lâalerte se termine Ă 1h15 du matin. CrĂ©dit photo â La DĂ©pĂȘche de Brest âââââââââ 01 Avril . Un Hampden de la bombarde les navires allemands, sa formation avait reçu un contre-ordre, il ne lâavait pas entendu. Le Hampden Mk. I X3129 du 144 Sqdn de la sâĂ©crase Ă Bourg-Blanc. Trois de ses aviateurs sont tuĂ©s; Fred Sykes 21 ans, Jack Riley 20 ans et Robert Lambourne 23 ans. Lâaviateur Hartop arrive lui Ă sâen sortir mais est fait prisonnier. Nous cherchons Ă savoir si ces deux anecdotes concernent le mĂȘme appareil, si vous avez des informations contactez-nous. âââââââââ 02 Avril . ArrivĂ©e en gare Ă 19h20 de 150 dĂ©mobilisĂ©s de la Marine, tous en civil et porteurs dâun brassard blanc. âââââââââ 03 Avril . Vers 22h30, une formation de 90 avions de la bombarde les navires allemands, ils ont des difficultĂ©s Ă localiser leurs cibles. Deux avions seront abattu par la et un autre Ă son retour en Angleterre pour erreur dâidentification. Lâalerte aĂ©rienne se termine vers une heure du matin. Le bilan humain est de trois morts; Marguerite Riou 39 ans, Mario Bocchino 11 ans et François Gouzien 53 ans. Il nây a que 6 blessĂ©s Ă dĂ©nombrer. âââââââââ 04 Avril . Vers 22 heures, une formation de 54 appareils prend pour cible les croiseurs lourds, lâun dâentre eux reçoit un coup au but. CĂŽtĂ© civil, on dĂ©plore 7 morts; Marie-Françoise Mignon 51 ans, Germaine Le Bihan, Alain Pondaven 17 ans, Jeanne Le Bras, Nicole Henry 1 an, Mme Fouquet ainsi quâun inconnu et 12 blessĂ©s. LâhĂŽtel Continental, place de La Tour dâAuvergne, est en flamme alors quâune rĂ©ception de la Kriegsmarine y avait lieu. Le groupe Elie aurait placĂ© une charge dans les chaudiĂšres, une bombe anglaise parachĂšve la destruction de lâĂ©difice. LâhĂŽtel Continental rongĂ© par les flammes CrĂ©dit photo â Archives de Brest 2Fi07071 âââââââââ 05 Avril . Une formation de 12 avions prend pour cible le Gneisenau, il est touchĂ©, en contre-partie, deux avions sont abattu. Jean-Louis Godefroy est blessĂ© rue Branda par une sentinelle allemande peu avant minuit. Il aurait fait des signaux lumineux aux avions durant lâalerte prĂšs dâun garage occupĂ© par les allemands. Il a cherchĂ© Ă sâenfuir lors de son arrestation. A Landerneau, un couvre-feu est dĂ©crĂ©tĂ© par lâautoritĂ© allemande qui interdit Ă la population de circuler dans la rue aprĂšs 20 heures au motif que lâattitude de la population envers les allemands; Laisse Ă dĂ©sirer. âââââââââ 06 Avril . Le Gneisenau, qui vient de se dĂ©placer, est dĂ©sormais plus facile Ă repĂ©rer. il est attaquĂ© par 2 avions, il reçoit un coup au but par une torpille. Le navire gĂźte Ă tribord, rĂ©sultat, une immobilisation de 6 mois pour rĂ©paration. Cependant, les deux Beaufort du Coastal Command sont abattu. Ils Ă©taient en promenade » cĂŽtiĂšre Ă basse altitude lors de lâattaque. Le Flying Officer qui a portĂ© le coup, recevra la Victoria Cross Ă titre posthume. La flotte de destroyers allemands basĂ©s Ă Brest se renforce par lâarrivĂ©e de trois nouvelles unitĂ©s. Du cĂŽtĂ© de LambĂ©zellec, le maire signale quâĂ KĂ©rinou des marins allemands frappent femmes et enfants dans la rue. âââââââââ Nuit du 06 au 07 Avril . Pugnaces, les anglais ne lĂąchent rien et veulent achever le mastodonte, dĂšs le soir, ils renvoient 47 bombardiers, en vain. âââââââââ 07 Avril . Le Gneisenau regagne le bassin n° 8. BlessĂ© deux jours auparavant, Jean-Louis Godefroy 21 ans, comptable Ă la sociĂ©tĂ© industrielle des pĂ©troles Jupiter, succombe de sa blessure par balle. âââââââââ Nuit du 10 au 11 Avril . Le Gneisenau reçoit 4 bombes, larguĂ©es par 53 appareils, alors quâil est Ă quai, 60 morts et 90 blessĂ©s. Le Wellington Mk. Ic R1442 du 218 Sqdn est abattu et sâabĂźme en mer. Aucun survivant dans lâĂ©quipage; John Brown 21 ans, Tahu Dabinette 21 ans, David Henderson, Arthur Plumb, George Snoddon 24 ans et Robert Anderson. La dĂ©pouille de ce dernier est retrouvĂ©e le 13 mai et enterrĂ©e Ă Brest au cimetiĂšre de Kerfautras. âââââââââ Nuit du 12 au 13 Avril . Le Gneisenau est Ă nouveau lâobjectif de 37 bombardiers. âââââââââ Nuit du 14 au 15 Avril . Le Gneisenau est Ă nouveau lâobjectif de 94 bombardiers. HĂ©las, il y a beaucoup de nuages, le bombardement est jugĂ© mauvais », câest la ville et ses habitants qui souffrent. Cinq bombes touchent lâHospice civil. Le quartier du Champ de Bataille » prĂšs de la place Wilson est dĂ©vastĂ©. Article dĂ©taillĂ© sur ce bombardement avec liste des victimes Lâhospice civil aprĂšs le bombardement CrĂ©dit photo â Archives de Brest 2Fi02713 âââââââââ 15 Avril . Alors que les Ă©quipes civiles de secours tentent de sauver des gens dans lâHospice en ruine, les allemands installent dâimmenses pavillons portant la croix-rouge. Lâintention aurait Ă©tĂ© louable si des camĂ©ras allemandes nâĂ©taient pas venus ensuite filmer la scĂšne pour la propagande. 80 cercueils traverseront la ville pour ĂȘtre enterrĂ©s dans la banlieue et 49 autres iront Ă Kerfautras. Suite au bombardement meurtrier on invite la population qui nâest pas indispensable Ă Brest Ă quitter la ville. âââââââââ 20 Avril . A Lannilis, les allemands dĂ©filent dans la rue et se rendent compte que lâon a rĂ©pandu des fleurs en forme de V et de Croix de Lorraine sur la chaussĂ©e. âââââââââ Nuit du 22 au 23 Avril . Le croiseur lourd est la cible dâune formation de 26 avions du 218 Sqdn de la Le bombardement est loupĂ© et le Wellington Mk. IC L7798 est abattu et sâĂ©crase Ă LanrivoarĂ©. Des six aviateurs, cinq sont tuĂ©s et enterrĂ©s dans le cimetiĂšre de Milizac; William Swain 23 ans, Raymond Finch 23 ans, Malcom Crooks 25 ans, Victor Lloyd 21 ans et Geoffrey Molyneaux 22 ans. Le survivant, le Sgt Clark, sera fait prisonnier un mois plus tard. CrĂ©dits photos â Communes de Milizac & Guipronvel âââââââââ Nuit du 23 au 24 Avril . Le croiseur lourd est la cible dâune formation de 67 avions de la Bombardement imprĂ©cis. âââââââââ 27 Avril . Bagarre entre civils français et militaires allemands. Manifestation anti-allemande Ă la Pyrotechnie St Nicolas. Les ouvriers chantent la Marseillaise en rĂ©ponse Ă une offre de travailler en Allemagne. âââââââââ 28 Avril . Dans la soirĂ©e vers 22 heures, une rixe entre soldats allemands et français Ă©clate devant le cafĂ© Grovel au n° 3 de la rue Louis Blanc entre trois patriotes et quatre allemands. François Quemener, Joseph Prigent et Albert Muller; rĂ©sistants du groupe Elie sont les auteurs de cette bagarre. Ce dernier est touchĂ© au niveau des reins par balle. Trois autres membres du groupe de rĂ©sistance ELIE tentent de porter assistance Ă un pilote anglais Ă Saint-Renan mais ils nâarrivent pas Ă le localiser. Sur le retour ils rencontrent une patrouille allemande quâils abattent. Nous cherchons des informations sur l'identitĂ© de l'aviateur rĂ©cupĂ©rĂ©, n'hĂ©sitez pas Ă nous contacter. âââââââââ Nuit du 28 au 29 Avril . Le croiseur lourd est la cible dâune formation de 9 avions de la Bombardement imprĂ©cis. âââââââââ 30 Avril . Cinq jeunes nantais sont condamnĂ©s Ă mort par le tribunal allemand de Brest. Plus tard, leurs peines seront commuĂ©s. Ils seront dĂ©portĂ©s mais lâun dâeux nâen reviendra pas. Il se nommait EugĂšne MĂ©nager 21 ans; il dĂ©cĂ©dera le 18 Juillet 1944 Ă la forteresse de Brandebourg aprĂšs de longues souffrances. âââââââââ 01 Mai . Albert Muller, rĂ©sistant du groupe Elie, touchĂ© la veille par balles lors dâune rixe a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© par le Dr de la MarniĂšre, il est hors de danger. âââââââââ 03 Mai . Le jour du pardon de Plougonvelin, le curĂ© Charles Guermeur de la paroisse de Kerbonne, fait un sermon Ă la messe de 8 heures, indiquant une libĂ©ration future. Il reçoit les fĂ©licitations du maire Le Goasguen. âââââââââ Nuit du 03 au 04 Mai . Les docks sont visĂ©s avec prĂ©cision par une formation de 33 avions anglais. Mais on relĂšve aussi des impacts de bombes incendiaires Ă Saint-Marc. âââââââââ Nuit du 04 au 05 Mai . Les deux croiseurs lourds sont Ă nouveau la cible dâun important bombardement. 97 appareils participent Ă ce raid, les pilotes revendiquent plusieurs coups directs mais ce nâest pas confirmĂ©s. Saint-Marc est touchĂ©, particuliĂšrement autours du Guelmeur et du Vieux Bourg. âââââââââ Nuit du 07 au 08 Mai . Les deux croiseurs lourds sont Ă nouveau la cible dâun important bombardement. 89 appareils participent Ă ce raid, le rĂ©sultat est discutĂ©s. âââââââââ 11 Mai . A lâoccasion de la fĂȘte de Jeanne dâArc, une manifestation de sympathie Ă De Gaulle a lieu Ă Brest de 14 Ă 16 heures. âââââââââ 12 Mai . Le communiste Morlaisien AndrĂ© GuĂ©ziec est fusillĂ© Ă la caserne Fautras, rue Duguesclin Ă Brest. RĂ©pondant Ă lâappel de la Radio de Londres, de nombreux Brestois parcourent les principales rues de la ville entre 15 heures et 16 heures. Portrait dâAndrĂ© GuĂ©ziec & la caserne Fautras CrĂ©dit portrait â Anacr Lannion 22 âââââââââ 13 Mai . Un aviateur anglais est retrouvĂ© sur le littoral au MĂ©zĂ©nez; le Dr Aubrey et le Maire de Saint-Marc vont pour reconnaĂźtre le corps. Il sâagissait du sergent canadien Robert Anderson Il est inhumĂ© Ă Kerfautras. Albert Muller du groupe Elie est arrĂȘtĂ© Ă son domicile de la rue Jean JaurĂšs par les allemands. Il en est de mĂȘme pour François Quemener du mĂȘme groupe qui est Ă son tour arrĂȘtĂ© vers 19 heures Ă son domicile de la place de Verdun. âââââââââ 14 Mai . Joseph Prigent du groupe Elie est convoquĂ© Ă Bonne-Nouvelle Ă KĂ©rinou, il sây rend vers 13 heures et ne reviendra jamais. âââââââââ 15 Mai . La vague dâarrestation se poursuit contre le groupe Elie. Le rĂ©sistant Georges Bernard est arrĂȘtĂ© Ă son domicile rue Duret vers 9h45. Vers 13h30 câest Louis Elie qui est apprĂ©hendĂ© Ă son domicile de la rue Jean JaurĂšs avec Paulette Abarnou. Vers 18h30 dans la rue de la Vierge, câest Henri Auffret qui manque dâĂȘtre arrĂȘtĂ©, il doit sa sauvegarde Ă sa femme qui lâaverti en breton. Vers 19h30 câest au tour de Jean Pronost de la rue Volney dâĂȘtre arrĂȘtĂ©. Le cache dâarmes dans le garage Abarnou est perquisitionnĂ©e, les allemands exultent. Georges Bernard CrĂ©dit photo â Archives de Brest 2Fi13642 âââââââââ 16 Mai . Toujours en encore des arrestations dans le groupe Elie. Cette fois ce sont Joseph Abarnou, Jean Coateval, Auguste Bonniou, Joseph Ollivier, Jean Pouliquen et Georges Gauvard qui sont apprĂ©hendĂ©s et transfĂ©rĂ©s au siĂšge de la gestapo Ă Bonne Nouvelle. âââââââââ 18 Mai . Yves Picard et son pĂšre de Kergonan, HervĂ© Roignant et RenĂ© Gourvennec du groupe Elie sont arrĂȘtĂ©s. La sociĂ©tĂ© de football de Lesneven est suspendue jusquâau 17 Juin pour avoir eu une attitude provocante et anti-allemande. âââââââââ 19 Mai . Câest au tour de François Pondaven et Maurice Le Roux du groupe Elie dâĂȘtre arrĂȘtĂ©s. âââââââââ 20 Mai . Alice Abarnou, Lucien et François Gouez, Robert Busillet et Louis StĂ©phan du groupe Elie sont arrĂȘtĂ©s par la gestapo. âââââââââ Nuit du 25 au 26 Mai . Une formation de 48 appareils truffent la rade et le goulet de mines. âââââââââ Nuit du 26 au 27 Mai . Un raid de 38 appareils de la est effectuĂ© sur Brest, pas de prĂ©cision sur la cible. âââââââââ 01 Juin . Le croiseur lourd allemand Prinz Eugen arrive Ă Brest dâautres sources Ă©voquent le 02 Juin. Plusieurs sources divergent sur ce fait, si vous avez des Ă©lĂ©ments, contactez-nous. âââââââââ Nuit du 07 au 08 Juin . Le Prinz Eugen est la cible prioritaire de 30 Wellington et 3 Stirling de la sans succĂšs. âââââââââ 09 Juin . Grave sabotage dâune centrale Ă©lectrique Ă Brest. Rue Danton, une centaine de personnes manifestent leur mĂ©contentement de ne pouvoir se faire servir en tabac. âââââââââ Nuit du 10 au 11 Juin . Un important raid de 104 avions presque 1/8Ăšme de lâaviation anglaise disponible Ă cette date ciblent les trois croiseurs sans succĂšs. âââââââââ Nuit du 13 au 14 Juin . Cette fois ce sont 110 appareils qui tentent dâendommager les croiseurs, en vain, encore une fois. âââââââââ 15 Juin . Des Ă©lĂ©ments de la 1° U-Boot-Flotille commencent Ă arriver, lâĂ©tat major par avion, les hommes et le matĂ©riel par chemin de fer. âââââââââ 16 Juin . Ouverture du camp de la Todt Ă Sainte-Anne-du-Portzic; 800 Espagnols en provenance du camp dâArgelĂšs-sur-Mer y sĂ©journeront. âââââââââ 17 Juin . Une messe est cĂ©lĂ©brĂ©e Ă lâĂ©glise Saint-Martin Ă lâintention du soldat anglais inconnu, mort en plein ciel, quelques jours auparavant. AprĂšs la messe, des femmes se rendent au cimetiĂšre pour dĂ©poser des fleurs sur la tombe. âââââââââ Nuit du 18 au 19 Juin . Une formation de 57 bombardiers de la bombardent en vain les trois croiseurs. Le brouillard artificiel masquent les objectifs. âââââââââ 19 Juin . VoilĂ un an que les allemands sont Ă Brest, le maire de Saint-Marc, Yves Jaouen, note 242 alertes et 107 bombardements. Dâailleurs, un papier circule dans les boĂźtes aux lettres Ă Brest, invitant Ă marquer dâun tissu noir Ă sa fenĂȘtre ou Ă la boutonniĂšre ce triste anniversaire. Deux nouveaux destroyers, Z23 et Z24, arrivent Ă Brest et renforce la 5Ăšme flottille. âââââââââ 20 Juin . Prise dâarmes Ă lâEcole Navale Ă Saint-Pierre-Quilbignon par la 1° U-Boot-Flotille. Au patronage LaĂŻque de Recouvrance, un explosif dĂ©truit un camion allemand et tue 9 soldats allemands et prisonniers Nord-Africains. A Lannilis, des bouquets en forme de V et de croix de Lorraine sont rĂ©pandus dans une procession. EmblĂšme de la 1° U-Boot-Flotille CrĂ©dit photo â WikipĂ©dia âââââââââ 24 Juin . A Brest, neuf personnes dont une femme sont interpellĂ©s par les feldgendarmes pour avoir chantĂ© lâInternationale Ă tue-tĂȘte dans la rue suite Ă la rupture du pacte germano-soviĂ©tique. On repĂšre quatre sortes de tracts communistes collĂ©s sur les murs de la ville. âââââââââ 27 Juin . Le premier U-Boot arrive Ă Brest. U-Boot U 204 dans la Penfeld CrĂ©dit photo â Didier Monge â Pinterest âââââââââ Nuit du 1er au 2 Juillet . Vers 1h44, Un raid de 52 appareils de la bombardent les trois croiseurs et font mouche sur le Prinz Eugen. Une bombe pĂ©nĂštre Ă bĂąbord avant, explose dans les fonds, ravage les postes centraux de tir et de navigation. On dĂ©nombre 51 morts Ă bord dont le commandant en second; Otto Stoss. Du cĂŽtĂ© Anglais, deux avions du 149 Sqdn seront abattu. Le premier Wellington Mk. IC R1408 sâĂ©crase Ă PlouzanĂ©, tuant les 6 aviateurs; John Horsfield 20 ans, John Philpott 36 ans, Bryan Kennedy 25 ans, George Burbridge 27 ans, James Robertson et Francis Kearney 22 ans. Le second Wellington Mk. IC R1343 tombe du cĂŽtĂ© de la grĂšve de Saint-Marc. Il nây a aucun survivant Ă©galement; Standish St. Vincent-Welch 23 ans, William Symmons 22 ans, Robert Crafts 23 ans, Anthony Harrison 20 ans, William Megran 19 ans et Cecil Reidmuller 23 ans. Sur le trajet de retour, trois bombes tombent sur le chemin vicinal de TrĂ©vien en PlouzanĂ©, coupant une ligne tĂ©lĂ©phonique. A Brest câest la prison du Bouguen qui est dĂ©truite par le bombardement. Façade de la prison du Bouguen CrĂ©dit photo â Archives de Brest 2Fi01468 âââââââââ 02 Juillet . Un cadavre de pilote anglais est rejetĂ© par la mer Ă hauteur du vieux Saint-Marc. Les allemands se chargent de son inhumation. âââââââââ 04 Juillet . Destruction du Monument AmĂ©ricain du Cours Dajot. âââââââââ Nuit du 4 au 5 Juillet . Les alliĂ©s envoient 88 avions sur les trois croiseurs. 4 Whitley sont abattu. Le bombardement est imprĂ©cis et la ville subit encore les destructions. La salle de fĂȘtes bibliothĂšque et musĂ©e, qui avait dĂ©jĂ souffert lors du printemps, est complĂštement achevĂ©e. La prison du Bouguen est Ă©galement touchĂ©e. Profitant de lâoccasion, 45 dĂ©tenus sâĂ©vadent tandis quâon dĂ©nombre 24 prisonniers blessĂ©s. Les lignes de la Gare sont coupĂ©es. Douze bombes touchent lâusine de Gaz. âââââââââ 06 Juillet . Un raid de 109 appareils de la vise avec imprĂ©cision les installations allemandes. 2 Whitley sont abattu. A Lannilis, un homme est arrĂȘtĂ© aprĂšs avoir dessinĂ© un V Ă la craie sur un car allemand. âââââââââ 07 Juillet . Un bombardement anglais touche le Relecq-Kerhuon; on dĂ©nombre 26 morts et une dizaine blessĂ©s. Plaque commĂ©morative place Achille-Grandeau CrĂ©dit photo â Henri Moreau 2011 âââââââââ 10 Juillet . Le manoir de Keraudren est rĂ©quisitionnĂ© par les allemands. âââââââââ 13 Juillet . On note les inscriptions suivantes en ville 14 Juillet 1789 â Vive la LibertĂ© â 1789/1941 â 14 Juillet de la LibertĂ©. âââââââââ 14 Juillet . Des drapeaux français sont mis dans des ateliers Ă lâarsenal bien que cela soit interdit. âââââââââ 15 Juillet . Un navire marchand brĂ»le dans la rade, il sâenfonce par lâarriĂšre. âââââââââ 16 Juillet . Le maire de St Marc, soutenu par le Dr Aubry proteste auprĂšs de la kommandantur contre les appareils Ă©metteurs de brouillard disposĂ©s dans un champ bordant la route de Quimper. Les gaz seraient nocifs pour la vĂ©gĂ©tation et la population. âââââââââ 18 Juillet . Un commissaire de police aperçoit des soldats allemands peindre au pochoir des V en noir et blanc, soulignĂ©s par une demi-couronne de feuilles de laurier sur certains vĂ©hicules et sur les murs. AprĂšs enquĂȘte, câest la rĂ©ponse des autoritĂ©s allemandes pour lutter contre la propagande des V et Croix de Lorraine qui fleurissent un peu partout. La version allemande de ce V signifie Victoire. âââââââââ 21 Juillet . Le croiseur lourd allemand Scharnhorst sort de la rade Ă 22 heures, il fait route vers La Pallice pour procĂ©der Ă des essais et des exercices de tirs. âââââââââ 22 Juillet . Le U-Boot U 204 part en mission, il Ă©tait le premier arrivĂ© Ă Brest le mois prĂ©cĂ©dent. Les Anglais envoient un appareil de reconnaissance du Coastal Command au dessus de lâarsenal. Ils se rendent compte de la supercherie, le Scharnhorst nâest plus dans son bassin, il a Ă©tĂ© remplacĂ© par un vieux croiseur français Gueydon et un aviso pour allonger la silhouette. âââââââââ 24 Juillet . Les Anglais bombardent de 14 Ă 16 heures. GrĂące Ă une mĂ©tĂ©o clĂ©mente, les 100 bombardiers pilonnent Laninon. Les bords de la Penfeld et Recouvrance sont particuliĂšrement touchĂ©s. Les Anglais perdent quinze appareils lors du raid 10 Wellington, 3 Spitfire et 2 Hampden. Ce bombardement coĂ»te la vie Ă 57 aviateurs de la Du cĂŽtĂ© allemands, câest 6 Messerschmitt du I/JG2 qui sont abattu. Seul un pilote parviendra Ă en rĂ©chapper. Parmi la population civile le bilan est trĂšs lourd avec 84 tuĂ©s et 165 blessĂ©s. Liste des victimes civiles et militaires en cours de crĂ©ation âââââââââ 25 Juillet . Le croiseur de bataille allemand Scharnhorst est de retour Ă Brest, il a subit des dommages au large de la Pallice. âââââââââ 27 Juillet . Par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral; les bals publics et les thĂ©s dansants sont interdits sur lâensemble du dĂ©partement. âââââââââ 28 Juillet . Le chĂąteau de Rosmorduc en Logonna-Daoulas est rĂ©quisitionnĂ©. âââââââââ 29 juillet . Inhumation de 7 aviateurs anglais au cimetiĂšre de Kerfautras. âââââââââ 01 AoĂ»t . Un officier allemand dĂ©pose Ă 19 heures au poste de police français de Recouvrance le dĂ©nommĂ© Ange Gueguen, 42 ans, pris sur le fait alors quâil dessinait lâinsigne soviĂ©tique sur un mur dans la rue de Siam. Il sera condamnĂ© Ă 15 mois de prison et 100 francs dâamende. âââââââââ 05 AoĂ»t . Alerte aĂ©rienne de 8h50 Ă 9h45. Les Brestois maintiennent une sympathie envers les pilotes Anglais, Ă tel point que la Kommandantur Ă©met un avis rappelant quâaider les alliĂ©s est passible dâune condamnation Ă mort. Des artificiers allemands font sauter une bombe de gros calibre non explosĂ©e dans la rue Duguay-Trouin, causant des dĂ©gĂąts matĂ©riels aux immeubles environnantes. âââââââââ 06 AoĂ»t . Alerte et bombardements vers 9h Ă Brest. âââââââââ 10 AoĂ»t . Des inscriptions Ă la peinture bleue et des dessins ont Ă©tĂ© tracĂ©s sur certains immeubles de la rue Jean-JaurĂšs. On relĂšve notamment lâinscription Heil Hitler Verloren et des dessins reprĂ©sentant la Croix de Lorraine. Au cinĂ©ma Rex, des cris hostiles et coups de sifflet retentissent au passage des actualitĂ©s ayant pour titre La lutte contre le Communisme. Vers 22h30 une bagarre Ă©clate dans la Brasserie de la Marine entre civils français et sous-officiers de la Kriegmarine. Lâun dâeux blesse dâune balle en pleine poitrine le nommĂ© Raymond SĂ©galen. Le blessĂ© est transportĂ© Ă lâhĂŽpital maritime mais son Ă©tat nâest pas jugĂ© grave par les mĂ©decins. âââââââââ 16 AoĂ»t . Deux forteresses volantes de la viennent pilonner Ă haute altitude les bĂątiments allemands. Lâun des deux avions est sĂ©rieusement touchĂ© et sâĂ©crase Ă son retour en Angleterre, câest le premier Boeing perdu de la guerre. âââââââââ 17 AoĂ»t . La gardienne du lavoir de Kerjean-Vras signale quâun projectile non explosĂ© est tombĂ© surement la veille prĂšs du lavoir. âââââââââ 21 AoĂ»t . Peu avant minuit, un soldat allemand en Ă©tat dâivre tire des coups de revolvers dans la rue Pascal. âââââââââ 22 AoĂ»t . Roland HascoĂ«t, radio du rĂ©seau Johnny est arrĂȘtĂ© par la police Française Ă Brest. Profitant dâun manque de surveillance, il parvient Ă prendre la fuite par la fenĂȘtre du commissariat de Saint-Martin. Vers 21h35 une bagarre entre civils français et marins allemands Ă©clate dans la rue Monge. La police intervient et apprĂ©hende le français mais les marins se rendent au poste pour en dĂ©coudre. Les policiers sont bousculĂ©s et menacĂ©s, lâinterpellĂ© Vincent Guermeur en profite pour sâesquiver. âââââââââ 24 AoĂ»t . Peu avant minuit, des sous-officiers de la Marine allemande tirent des coups de revolver dans la porte de Mme Omnes au 9 rue Emile Zola. âââââââââ 25 AoĂ»t . Bombardement Ă Brest de 18h30 Ă 18h45. âââââââââ 28 AoĂ»t . Alerte aĂ©rienne de 9h30 Ă 10 heures. âââââââââ 29 AoĂ»t . Inscriptions rue du ChĂąteau La Bretagne aux Bretons et Bretagne Libre. âââââââââ 01 Septembre . La 9° U-Boot-Flotille arrive Ă Brest et prend ses quartiers dans le Nouvel HĂŽpital Morvan. âââââââââ Nuit du 03 au 04 Septembre . Une formation de 140 appareils sont rassemblĂ©s en vue dâun raid sur Brest mais le mauvais temps oblige Ă rappeler 3 groupes. Au final, seulement » 53 appareils sâen prennent aux positions estimĂ©es » des allemands au travers de lâĂ©pais nuage de fumĂ©e artificiel. Deux Wellington et un Whitley sâĂ©crasent Ă leur retour en Angleterre. Le raid a durĂ© de 23h18 Ă 0h50. Un ballon de barrage tombe dans le jardin KĂ©rĂ©bĂ©zon Ă St Pierre. âââââââââ 04 Septembre . Alerte et bombardements Ă Brest de 19h55 Ă 20h10. âââââââââ 08 Septembre . Au FolgoĂ«t, Un homme est condamnĂ© Ă trois mois de prison pour coups Ă un sous-officier allemand. âââââââââ 11 Septembre . Des coups de feu sont tirĂ©s au Gaz, au port de commerce. A la suite dâincidents entre civils et soldats allemands, le couvre-feu est rĂ©tabli entre 20h et 6h. âââââââââ 13 Septembre . Inauguration de la premiĂšre tranche de la base sous-marine. âââââââââ Nuit du 13 au 14 Septembre . MalgrĂ© lâavancĂ©e de la base sous-marine, la prioritĂ© reste les 3 croiseurs pour la qui envoie 147 appareils 6 types diffĂ©rents. Les pilotes se plaignent encore du nuage de fumĂ©e qui provoque un Ă©cran et qui ne leur permet pas de viser correctement les navires. âââââââââ 15 Septembre . Bombardement Ă Brest de 0h40 Ă 6h15. Vers 3h Ă Landerneau, quatre bombes tombent sur la voie de chemin de fer reliant Quimper. âââââââââ 20 Septembre . Explosion au cercle des officiers de la Marine, 93 rue Jean-JaurĂšs. âââââââââ 24 Septembre . Ordre est donnĂ© par le commandant de la place Goerring Ă tous les gendarmes ou policiers français de saluer les officiers allemands. Les contrevenants sâexposent Ă ĂȘtre gravement punis. âââââââââ 28 Septembre . Au CinĂ©ma Tivoli, des spectateurs applaudissent au moment oĂč paraĂźt Laval, blessĂ© au cours de la manifestation de Versailles. âââââââââ 02 Octobre . DĂ©but dâalerte Ă 21h10. Cinq minutes plus tard un petit raid de six avions de la attaquent les installations allemandes. Des bombes tombent sur les avenues Georges ClĂ©menceau et SalaĂŒn Penquer. Les sirĂšnes sonnent Ă nouveau Ă 22h10 pour annoncer la fin de lâattaque aĂ©rienne. âââââââââ 03 Octobre . Alerte et bombardements sur Brest de 21h10 Ă 21h45. âââââââââ 05 Octobre . LâOberleutnant Ulrich Adrian, 26 ans, chef de la 1er escadrille de lâescadre de chasse n° 2 sâĂ©crase Ă 1km au Sud de Kernilis. Ulrich Adrian CrĂ©dit photo â Ciel de Gloire âââââââââ 06 Octobre . Nombreux papillons communistes dĂ©couverts sur la voie ferrĂ©e. âââââââââ 12 Octobre . CĂ©rĂ©monie religieuse pour la protection de la ville Ă Recouvrance. âââââââââ 19 Octobre . Un sous-officier allemand, Ă lâentracte du cinĂ©ma Vox, frappe de sa baĂŻonnette le pompier de service et le directeur du cinĂ©ma, Mr Silvestri, blessĂ© Ă la tĂȘte. âââââââââ 20 Octobre . Entre 23 heures et minuit, des coups de feu retentissent dans la ville, place de la LibertĂ©, rue Jean-JaurĂšs, Saint-Martins et Fautras. Probablement par des patrouilles allemandes pour effaroucher des brestois ne respectant pas les consignes dâobturer la lumiĂšre Ă©manant de leur logement. âââââââââ 22 Octobre . Alerte et bombardement de Brest de 20h03 Ă 20h45. âââââââââ 23 Octobre . Un coup de feu est tirĂ© sur un soldat allemand Ă Saint-Pierre. Alerte et bombardement sur Brest de 21h45 Ă 22h40. Lâappareil Ă©metteurs de brouillard se trouvant prĂšs du cafĂ© Auffret Ă St Pierre est sabotĂ© lors du bombardement. âââââââââ 24 Octobre . Vers 16h, en gare de Landerneau le Train 6501 est mitraillĂ© par un avion alliĂ©; 3 allemands et 1 français blessĂ©s. Alerte et bombardement de Brest de 22h10 Ă 23h34. âââââââââ 25 Octobre . Dix ouvriers communistes, dont François Tricot, de lâArsenal sont arrĂȘtĂ©s pour ĂȘtre interrogĂ© suite Ă des grĂ©ves dans les ateliers aux Capucins. âââââââââ 27 Octobre . François Tricot est de nouveau interrogĂ© et se voit condamnĂ© Ă lâinternement dans un camp pour sabotage. âââââââââ Nuit du 29 au 30 Octobre . Un raid de 16 avions de la attaquent les installations allemandes. âââââââââ 30 Octobre . A Brest, lâadjudant allemand Saverer est froidement abattu. Le nouveau commissaire central de Brest, Charroy, arrive en ville. La gare de Landerneau est mitraillĂ©e, Ă 11h15, deux machines sont avariĂ©es et des fils tĂ©lĂ©phoniques coupĂ©s. CrĂ©dit photo â La DĂ©pĂȘche de Brest âââââââââ 31 Octobre . Mr Smolders, dĂ©lĂ©guĂ© de lâassociation du Souvenir Français se rend, accompagnĂ© dâun petit groupe de personnes, sur les tombes anglaises pour sây recueillir. âââââââââ 01 Novembre . Un marin français en tenue, est conspuĂ© par prĂšs de 200 personnes car il accompagne des matelots allemands. âââââââââ 02 Novembre . Un cĂąble tĂ©lĂ©phonique allemand est coupĂ© Ă Saint-Pierre. 13 français seront arrĂȘtĂ©s pendant 5 jours et 5 gardes auront lieu pendant trois semaines. âââââââââ 03 Novembre . Vers 20h30 Une formation de 8 Wellington de la bombarde les installations allemandes et en particuliers les infrastructures ferroviaires de Brest, Le Rody, Kerhuon et Landerneau. âââââââââ 09 Novembre . Installation de signalisation sabotĂ©e Ă la gare de Brest. âââââââââ 11 Novembre . Le Maire de Brest recommande instamment Ă la population dâĂ©viter de manifester son anglophilie, de fleurir certaines tombes et de sâabstenir de tout emblĂšme ou ruban en guise de commĂ©moration. Des plaques indicatrices allemandes sont recouvertes de peinture noire. âââââââââ 13 Novembre . On relĂšve lâinscription A mort Darlan ! en ville. âââââââââ 14 Novembre . Le Maire de Saint-Marc est convoquĂ© Ă La Kreiskommandantur, Ă la caserne GuĂ©pin, pour expliquer pourquoi sa mairie a refusĂ© de donner des tickets dâalimentations supplĂ©mentaires Ă un français travaillant avec zĂšle avec les allemands. âââââââââ 16 Novembre . De 14h Ă 16h30, environ 7 000 personnes participent Ă la cĂ©rĂ©monie religieuse pour la protection de la ville Ă St-Martin. âââââââââ Nuit du 18 au 19 Novembre . Un petit raid de 6 avions de la attaquent les installations allemandes. âââââââââ 21 Novembre . Sabotage de cĂąbles tĂ©lĂ©phoniques Ă Plouguerneau. âââââââââ 24 Novembre . Attentat contre un soldat allemand Ă Brest. Sabotage de matĂ©riel Ă deux kilomĂštres au Nord-Ouest de Brest. âââââââââ 25 Novembre . Les travaux de nuit en gare de Brest sont gĂȘnĂ©s par des alertes et bombardements ainsi que du brouillard artificiel. âââââââââ 28 Novembre . A Landerneau vers 10h30 deux trains entrent en collision, provoquant le dĂ©raillement de 6 voitures, 29 blessĂ©s Ă dĂ©plorer. Rapport de la CrĂ©dit document â Archives Nationales âââââââââ 03 DĂ©cembre . Un allemand est arrĂȘtĂ© Ă Lesneven pour transport dâun cochon. âââââââââ 07 DĂ©cembre . Le conseil municipal du FolgoĂ«t vote une subvention de 1000 francs pour lâenvoi de colis de NoĂ«l aux 53 prisonniers de guerre de la commune. Alerte et bombardement sur Brest et Kerhuon vers 19h. âââââââââ Nuit du 07 au 08 DĂ©cembre . 23 Wellington et 7 Stirling attaquent mais seul trois avions bombardent le lieu approximatif des navires. Ce raid est le premier Ă utiliser la technologie de relĂšvement et de distance Trinity » Ă bord des Stirling. âââââââââ 08 DĂ©cembre . Le conseil municipal de la ville de Lyon adopte le principe de parrainage envers une ville sinistrĂ©e. Entre Brest et le Havre, câest Brest qui retint les suffrages. âââââââââ 10 DĂ©cembre . Les Brestois apprennent que 11 de leurs concitoyens groupe Elie-Drouin viennent dâĂȘtre fusillĂ©s au Mont ValĂ©rien. La population sâagite de colĂšre, les soldats allemands rĂ©agissent, des centaines de civils sont arrĂȘtĂ©s, fouillĂ©s et malmenĂ©s avant dâĂȘtre amenĂ©s Ă la Kommandantur. âââââââââ 12 DĂ©cembre . Un petit raid de 6 avions de la attaquent les installations allemandes de 18h55 Ă 22h20. âââââââââ Nuit du 12 au 13 DĂ©cembre . Un bombardement a lieu entre 4h45 et 5h15 par vingt-quatre avions de la qui traquĂ©s et aveuglĂ©s par la Flak sont incapables de dire le rĂ©sultat du bombardement. âââââââââ 13 DĂ©cembre . Un raid de seize appareils de la est envoyĂ© sur Brest; six Hampden pour bombarder et dix pour poser des mines. Le bombardement est annulĂ© mais les mines sont mouillĂ©es au prix de deux avions gravement touchĂ©s et un disparu. âââââââââ 14 DĂ©cembre . CĂ©rĂ©monie religieuse pour la protection de la ville aux Carmes. âââââââââ Nuit du 14 au 15 DĂ©cembre . Un bombardement a lieu par vingt-huit avions de la un seul avion revendique avoir bombardĂ© sa cible. Un Hampden est abattu. âââââââââ 15 DĂ©cembre . Un cĂąble allemand est coupĂ© au Conquet. Alertes et bombardements Ă trois reprises sur Brest entre 19h10 et 22h40. âââââââââ 17 DĂ©cembre . Le prĂ©fet rĂ©gional François Ripert dĂ©bute une visite de deux jours Ă Brest. Un raid aĂ©rien touche Brest qui est en alerte de 19h25 Ă 23h15; la centrale Ă©lectrique est atteinte par une bombe, tuant 2 personnes et en blessant une autre. Les tramways sont bloquĂ©s sur place. âââââââââ 18 DĂ©cembre . Des camions remorquent les tramways jusquâau dĂ©pĂŽt de KĂ©rinou car la centrale nâest pas rĂ©parĂ©e. Gros bombardement sur les croiseurs, le premier vers 13h30, le second vers 19h40. Pas moins de 120 avions mobilisĂ©s, 80 affirment avoir atteint approximativement leurs cibles. Le bombardement est prĂ©cis et de la fumĂ©e noire sâĂ©chappe du Gneisenau. Cependant, 8 bombes tombent Ă Saint-Renan oĂč sont Ă dĂ©plorer 2 tuĂ©s, Jeanne 29 ans et Joseph 54 ans FLOCH et 3 blessĂ©s graves dans la mĂȘme maison situĂ©e au 8 rue Aristide Briant. HĂ©las, 6 avions sont touchĂ©s, lâun sâĂ©crase sur la commune de Plouguerneau, les autres sâĂ©crasent Ă lâatterrissage en Angleterre. A LambĂ©zellec un cĂąble allemand est coupĂ©. La photo en haut de page est prise lors dâun de ces raids âââââââââ Nuit du 18 au 19 DĂ©cembre . Une formation de 19 appareils de la bombarde les installations allemandes. âââââââââ 21 DĂ©cembre . Jean Tromelin, maire de Plouguin, accompagnĂ© dâun grand nombre de concitoyens commĂ©more lâanniversaire de la mort dâun aviateur anglais inhumĂ© dans la propriĂ©tĂ© dâun de ses parents. LâĂ©cole Saint-Joseph au Pilier-Rouge est Ă demi dĂ©truite, par chance, les Ă©coliers sont en vacances pour les fĂȘtes de NoĂ«l. Le prĂ©fet rĂ©gional François Ripert note dans un rapport, la non admiration du maire Le Gorgeu envers PĂ©tain et sous entend quâun remplacement serait Ă effectuer si Le Gorgeu refusait de voter une mention de confiance Ă PĂ©tain. âââââââââ 22 DĂ©cembre . des militaires allemands causent un scandale dans un dĂ©bit au Pont-Neuf, brisant des bouteilles et tirant des coups de feu. âââââââââ Nuit du 23 au 24 DĂ©cembre . Vers 3h00, une formation de quarante-sept appareils de la bombarde les installations allemandes. LâĂ©cole des religieuses de la Croix au Pilier Rouge est Ă©crasĂ©e sous les bombes. Ce bĂątiment Ă©tait rĂ©quisitionnĂ© par la Kriegmarine. âââââââââ 24 DĂ©cembre . Un petit raid aĂ©rien attaque Brest, seul un avion parviendra Ă larguer son chargement. âââââââââ 27 DĂ©cembre â Alerte et bombardement de 19h20 Ă 20h50 sur Brest. LâĂ©cole de la Croix-Rouge est atteinte, trois professeurs sont tuĂ©s; AndrĂ© Le Bloch, Yves Le Meur et Joseph Le Land. Un quatriĂšme transportĂ© Ă lâhĂŽpital maritime dans un Ă©tat dâurgence, dĂ©cĂšde peu aprĂšs Joseph Hugaret. âââââââââ 30 DĂ©cembre . Entre 15h et 15h45, les trois croiseurs sont la cible de 16 Halifax mais le raid aĂ©rien de la tourne mal, trois avions sont abattus et treize sont endommagĂ©s malgrĂ© un bombardement prĂ©cis. Le Maire de Brest, Victor Le Gorgeu, et son adjoint Jules Lullien sont rĂ©voquĂ©s de leurs fonctions pour avoir refusĂ© de voter une mention de confiance envers le MarĂ©chal PĂ©tain. Câest le deuxiĂšme adjoint, Alexandre Masseron qui administre provisoirement la ville. âââââââââ DĂ©couvrir la chronologie de lâannĂ©e suivante ou retourner Ă lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente
Les JournĂ©es techniques nationales JTN on eu lieu comme chaque annĂ©e en juin et elles rĂ©unissaient lâensemble des responsables ou collaborateurs des Centres dâĂ©tude des langues CEL du territoire. Ces 2 journĂ©es de travail et de rencontres professionnelles ont Ă©tĂ© lâoccasion de faire le point sur les Ă©volutions du secteur de la formation et de la certification en langues Ă©trangĂšres, et de partager les bonnes pratiques. RĂ©unis dans les locaux du Ciel Bretagne, le centre de formations professionnelles continues de la CCI mĂ©tropolitaine Bretagne ouest, les collaborateurs ont pu profiter de ce lieu exceptionnel situĂ© au bord de l'Elorn. C'est quoi le rĂ©seau national des CEL ? Rappelons que le rĂ©seau des Centres dâĂ©tude de langues CEL , rĂ©seau national de formation de langues Ă©trangĂšres compte plus de 130 sites de formation sur l'ensemble du territoire. CoordonnĂ© par CCI France, il constitue le premier opĂ©rateur national de formation en langues Ă©trangĂšres pour adultes. Avec prĂšs de 50 ans dâexpĂ©rience dans lâenseignement des langues et grĂące Ă leur appartenance au rĂ©seau des chambres de commerce et dâindustrie, les CEL bĂ©nĂ©ficient dâune relation pĂ©renne avec les entreprises dans le dĂ©veloppement des compĂ©tences de leurs salariĂ©s. La couverture territoriale des CEL est inĂ©galĂ©e et permet de garantir une offre de proximitĂ© partout en Bretagne, et donc trĂšs certainement proche de chez vous ! 1er rĂ©seau de formation en langues Ă©trangĂšres, les approches pĂ©dagogiques sont trĂšs diversifiĂ©es cours particuliers, formule blended, cours collectifs, stage intensif et immersion Ă l'Ă©trangerâŠ.En Bretagne, pour apprendre l'anglais, l'allemand, l'italien, l'espagnol, le russe, le roumain, le corĂ©en ou encore le chinois et le japonaisâŠ., contactez l'un de nos centres basĂ©s Ă Brest, Morlaix, Quimper, Lorient, Vannes, Saint-Brieuc, Dinan, LoudĂ©ac, Rennes, Saint-Malo, FougĂšres ou encore VitrĂ© et Redon. Pour en savoir plus sur notre offre , en un clic visualisez notre offre
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