Aucunebranche , aucun caillou sur le fond , pas trop de vase : une trentaine de centimĂštres au plus profond devant le moine , bref un Ă©tang assez propre . Seul la berge du cĂŽtĂ© de la digue sera Ă  refaire car elle a tendance Ă  s'effondrer un peu , et bien sur beaucoup d'arbres Ă  couper , mais lĂ  je connais un bon bĂ»cheron qui va nous Nutilisez que de l’eau savonneuse. Faire un mĂ©lange, eau et savon liquide, dans une bouteille. Versez le mĂ©lange sur les parois extĂ©rieures de votre spa gonflable. Si des bulles se forment, il y a une fuite d’air ou les parois sont perforĂ©es. ProblĂšme spa intex qui se dĂ©gonfle. Quellesplantes pour filtrer l’eau d’un bassin ? Plantez des espĂšces d’oxygĂšne immergĂ©es, telles que des callitriches ou des utriculaires, au fond de l’étang. Disposer, vers les berges, iris, joncs, sagittaires, menthes ou glycĂ©ries, qui se plaisent dans 15 Ă  30 cm d’eau. Comment fonctionne une piscine naturelle ? La piscine VousĂȘtes donc susceptibles de les croiser Ă  proximitĂ© d’une zone humide et entre-autre d’un Ă©tang et ils sont prĂ©sents tous les deux dans le mien (malheur). Comment les distinguer ? Le ragondin, c’est le gros pĂ©pĂšre de la bande, il pĂšse entre 5 et-9 kg et mesure de 40 Ă  60 cm. Il dispose d’une queue de 25 Ă  45 cm de long. Les rats musquĂ©s (Ondatra zibethicus) ont la particularitĂ© d'ĂȘtre les plus gros rongeurs en AmĂ©rique du Nord. Un homme adulte peut mesurer plus de 30 pouces de longueur et peser jusqu'Ă  4 livres. Le rat musquĂ© nĂ©cessite un habitat avec de l'eau toute l'annĂ©e et une nourriture abondante. Les rongeurs peuvent causer des dommages importants aux barrages, rivages, Techniquesdu brochet en Ă©tang. 12 octobre 2016 par sylvain l'esoxiste. Le brochet ne se pĂȘche pas qu’en grand lac et en bass boat, la plupart d’entre nous le pĂȘchent simplement du bord en Ă©tang. Pour l’attraper nous avons donc Ă  mettre un Ɠuvre une stratĂ©gie plus simple qu’en grand lac ou en fleuve car un Ă©tang est un milieu LastratĂ©gie d’amorçage consiste Ă  dissĂ©miner sur une surface de 10 Ă  100 mÂČ une quantitĂ© d’amorce suffisamment importante pour attirer les carpes sans qu’il y ait pourrissement des matiĂšres. Pour les mettre en confiance, il est important de les diriger progressivement vers le milieu de la zone en y concentrant le maximum d’appĂąts. RevĂȘtementBĂąche pour Étang ExtĂ©rieur, BĂąche D'Ă©tang, Doublure prĂ©formĂ©e, HDPE, 0.2mm, pour Bassin d'eau Jardin Étangs KoĂŻ BĂąche Agricole Étanche 2x5m CommentrĂ©parer les dĂ©gĂąts d'eau dans un Camper VĂ©hicules de loisirs, ou de caravanes, ont gĂ©nĂ©ralement diffĂ©rents rĂ©servoirs de stockage d'eau installĂ©es pour une utilisation lors d'un voyage. L'eau peut parfois des fuites de ces rĂ©servoirs ou d'autres parties du systĂšme d'eau et provoquer des do . Accueil; Comment rĂ©parer les dĂ©gĂąts d'eau dans un Camper . January 9 . LannĂ©e derniĂšre nous avons construit un Ă©tang, alimentĂ© par une source. La parcelle de terrain que nous avons transformĂ©e en rĂ©serve d'eau est une zone argileuse. Nous n'avons pas installĂ© de liner. D'une surface d'environ 180 m2, il est dans sa partie la plus haute d'environ 1.20m. L'Ă©tĂ© dernier la sĂ©cheresse n'a pas permis de garder le niveau de l'eau. Les berges PveWx. Contenu en pleine largeur ProtĂ©ger nos berges est aujourd’hui une prioritĂ©. Les cours d’eau sont des espaces en activitĂ© constante, alliant cycle hydraulique, cycle vĂ©gĂ©tal et animal dans un mouvement de transport et de dĂ©pĂŽt perpĂ©tuel. L’équilibre de ces cycles est fragile et mĂ©rite parfois une intervention humaine. Il est donc nĂ©cessaire de se poser les bonnes questions et d’aborder consciencieusement le sujet des diffĂ©rentes techniques de protection. Dans un monde aujourd’hui tournĂ© vers l’environnement, les techniques Ă©cologiques sont-elles une solution ? Quel juste Ă©quilibre doit-on apporter Ă  une protection de berge pour supporter les forces hydrauliques d’un monde urbanisĂ© et conserver une autonomie d’évolution naturelle ? Nos anciens utilisaient les restes de vĂ©gĂ©tation lors du nettoyage des cours d’eau pour consolider ces derniers ou pour replanter. Il peut donc ĂȘtre intĂ©ressant d’envisager diffĂ©rentes techniques vĂ©gĂ©tales qui ont de fortes propriĂ©tĂ©s stabilisatrices. Celles-ci peuvent d’ailleurs ĂȘtre utilisĂ©es seules ou en complĂ©ment des techniques minĂ©rales, comme les enrochements, ou d’autres procĂ©dĂ©s, comme les tunages. En cas de fortes contraintes hydrauliques qui s’exercent sur les berges, une technique mixte est prĂ©fĂ©rĂ©e. CHOGNOT est absolument impliquĂ© dans cette dĂ©marche et accompagne toutes les collectivitĂ©s lors de chantiers d’amĂ©nagement, mais aussi d’entretien et de rĂ©novation des cours d’eau. Pour en savoir plus sur les techniques vĂ©gĂ©tales de protection des berges mixtes, contactez-nous directement en cliquant sur le bouton ci-dessous ou dĂ©couvrez les diffĂ©rentes techniques ci-aprĂšs. Demandez un devis Mettre en place ces techniques dites vĂ©gĂ©tales permet de protĂ©ger nos berges contre l’érosion, de renforcer la biodiversitĂ© et ainsi de contribuer aux travaux de lutte contre les inondations. CHOGNOT utilise diffĂ©rentes mĂ©thodes issues du gĂ©nie vĂ©gĂ©tal et du soutĂšnement bois en respectant la nature du cours d’eau, les risques et autres caractĂ©ristiques topographiques 1 / Fascines de saules Ce fascinage consiste Ă  utiliser des vĂ©gĂ©taux pour combler des espaces, et modĂ©rer l’érosion Ă©olienne ou aquatique. Pour ce procĂ©dĂ© on utilise des branches assemblĂ©es en fagots que l’on fixe entre des pieux de saule ou de chĂątaignier solidement enfoncĂ©s. Nous pouvons utiliser des branches de saules vivantes ou bien mortes, dites “dĂ©sactivĂ©es”. Vivantes, les branches de saules se rĂ©gĂ©nĂšrent d’elles-mĂȘmes et contribuent donc Ă  la biodiversitĂ© de la zone. 2/ Fascines d’hĂ©lophytes C’est une solution souvent utilisĂ©e sur des pieds de berges et pour son aspect paysager Ă  forte diversitĂ© vĂ©gĂ©tale. Un gĂ©otextile en coco biodĂ©gradable est mis en attente entre 2 rangĂ©es de pieux. L’intĂ©rieur est rempli de terre vĂ©gĂ©tale et compactĂ©. Une fois refermĂ© et ancrĂ©, nous Ă©cartons les mailles du gĂ©otextile pour y placer des hĂ©lophytes. Ces derniĂšres sont des plantes semi-aquatiques. Leurs racines se dĂ©veloppent dans la vase ou dans une terre trĂšs humide voire immergĂ©e. Elles permettent un enracinement et une fixation rapide dans le substrat rivulaire. 3 / Lits de plants et plançons Nous alignons des branches ramifiĂ©es d’espĂšces ligneuses principalement des saules ,enfouies au 2/3 dans un remblai Ă©tagĂ©. L’action anti-affouillement est instantanĂ©e. Une fois les racines bien ancrĂ©es dans la berge, cette mĂ©thode Ă©vite tout glissement de terrain et rĂ©duit les phĂ©nomĂšnes d’érosion. La mise en place de cette mĂ©thode est mĂ©canique ; en revanche ; la pose des branches reste manuelle. 4 / Caissons vĂ©gĂ©talisĂ©s Cette technique de sauvegarde de berge implique de crĂ©er une armature avec des rondins par paliers auxquels nous ajoutons des vĂ©gĂ©taux pour stabiliser la berge de façon durable. AprĂšs avoir créé ces caissons en bois partiellement enfoncĂ©s, nous remplissons de matĂ©riaux terreux et de lits de plants et plançons. Les prochaines moises de bois sont posĂ©es par-dessus et ainsi de suite. Le bois protĂšge la croissance des plantes dans un premier temps, puis les racines solidement ancrĂ©es dans la berge se suffiront et avec le temps le bois pourrira. Cette mĂ©thode demande un vĂ©ritable savoir-faire et du personnel spĂ©cialisĂ© que CHOGNOT possĂšde. 5 / Peignes et tressage La mise en place de peignes est un systĂšme idĂ©al pour rĂ©parer ou rĂ©nover une berge dĂ©gradĂ©e lorsqu’on veut laisser une certaine autonomie Ă  la nature. Elle consiste simplement Ă  planter des pieux au niveau de la partie Ă  rĂ©parer, ancrĂ© en berge jusqu’aux 2/3 de la largeur du cours d’eau. Entre ces pieux, nous fixons ou tressons des branches rĂ©cupĂ©rĂ©es Ă  proximitĂ© du cours d’eau. Les peignes vont alors s’engraisser en piĂ©geant les sĂ©diments et alluvions et ainsi la berge se reconstituera naturellement. C’est une technique peu onĂ©reuse et qui propose des caches sous berge pour la faune piscicole et les oiseaux. 6 / Tunage pieux– planches Le tunage est un bon compromis pour une protection de berge renforcĂ©e et une forte action de soutĂšnement sur des cours d’eau, des canaux ou des berges d’étang. Nous commençons par le fonçage de pieux en pied de berge derriĂšre lesquels nous fixons des planches ou rondins Ă  l’horizontale. Selon le dĂ©bit hydraulique et de l’éventuelle surcharge de circulation en haut de berge, nous renforçons le tunage par une ligne de pieux arriĂšre avec des tirants en cĂąble inox pour Ă©viter un basculement en avant de la protection de berge. Un gĂ©otextile puis un remblai est placĂ© derriĂšre le rideau de planches. AprĂšs ensemencement de la berge ou plantation d’hĂ©lophytes, l’intĂ©gration paysagĂšre est totale. 7 / Tunage pieux jointifs Il s’agit d’une variante du tunage pieux-planches oĂč nous rĂ©alisons l’alignement de pieux, en chĂątaignier ou chĂȘne, enfoncĂ©s jointivement le long d’une berge ou d’un talus. Le fonçage des pieux est rĂ©alisĂ© grĂące Ă  une pince Ă  pieux que nous fixons au bras d’une pelle mĂ©canique. La pince vient coiffer le pieux et le bloquer pour pouvoir le manipuler et le battre avec facilitĂ©. DerriĂšre le rideau de pieux, nous fixons un gĂ©otextile et remblayons. Cette technique est rĂ©alisable sur pieds de berges meubles. DĂšs l’achĂšvement de sa rĂ©alisation, les pieux constituent une protection efficace et immĂ©diate. Elle est Ă©galement utilisĂ©e en soutĂšnement. L’entreprise CHOGNOT fait souvent le choix de travailler d’une seule rive pour diminuer l’impact du passage des engins sur l’environnement. 8 / Tunage grillage Comme pour le tunage pieux- planches, nous battons les pieux Ă  distance Ă©gale les uns des autres dans le pied de berge. Dans ce cas toutefois, nous dĂ©plions et fixons derriĂšre les pieux du grillage renforcĂ© ainsi qu’un gĂ©otextile pour accueillir le remblai. C’est une protection de berge peu onĂ©reuse mais qui ne correspond pas Ă  tous les sites ni Ă  tous les cas de figure. 9 / Plantations et bouturages L’entretien et le respect des diffĂ©rentes rĂšgles naturelles de la flore sont essentiels pour la protection des berges. La plantation de vĂ©gĂ©taux adaptĂ©s vient renforcer la protection de berge et participe Ă  enrichir la biodiversitĂ© du site. Le choix des espĂšces et des variĂ©tĂ©s sera adaptĂ© en fonction de la rĂ©gion, de la position des plants sur la berge, de la durĂ©e prĂ©vue d’ennoiement de ces plantes, des usages du site
 Ainsi, le pied de berge recevra des plantes nĂ©cessitant et supportant une quantitĂ© d’eau importante tandis que le sommet d’une berge haute devra accueillir des plantes pouvant supporter une certaine sĂ©cheresse. De mĂȘme, une berge ayant une faible sollicitation hydraulique pourra accueillir des hĂ©lophytes et un simple ensemencement tandis qu’une sollicitation plus importante nĂ©cessitera des boutures d’espĂšces arbustives et/ou des arbres comme les saules . 10 / Terrassement et retalutage Le retalutage consiste Ă  adoucir les berges lorsque celles-ci sont trop hautes et verticales ou qu’elles se sont Ă©croulĂ©es dans le cours d’eau. Cette technique nous permet parfois de remĂ©andrer le cours d’eau en utilisant la terre des berges pour crĂ©er une banquette. Toutefois, cette technique consomme » un espace important obligeant nos donneurs d’ordre Ă  avoir la maĂźtrise fonciĂšre en haut de berge. CHOGNOT propose Ă©galement des opĂ©rations de terrassement en milieux fluviaux et maritimes puisque nos pelles sont Ă©quipĂ©es de chenilles marais mĂ©talliques qui permettent d’opĂ©rer sur des sols peu Ă  trĂšs peu portants. Nous vous invitons Ă  dĂ©couvrir cette technique de l’extrĂȘme dans l’article terrassement et curage ». ConclusionNous vous avons prĂ©sentĂ© ici les diffĂ©rentes techniques vĂ©gĂ©tales et mixtes de protection de berges dont CHOGNOT est spĂ©cialiste. Il existe bien entendu d’autres mĂ©thodes que l’on associe au gĂ©nie vĂ©gĂ©tal ou qui le remplace. Nous vous invitons Ă  en prendre connaissance ici ou Ă  nous contacter directement ci-dessous. L’équipe CHOGNOT Auteur Équipe Chognot Go to Top ï»żDans le cadre de l’amĂ©nagement des berges de l’étang et du parc, Jardins & Maisons a Ă©tĂ© en change du dĂ©broussaillage manuel sĂ©lectif et mĂ©canique de l’abattage, recĂ©page, dessouchage, de l’élagage, du terrassement, du reprofilage des berges, du stockage et du rĂ©emploie de la terre vĂ©gĂ©tale issue du site dĂ©capages, du nivellement fin. De la rĂ©alisation d’un ponton fixe, de fosses de plantations. De la mise en place des rĂ©seaux de drainage et d’éclairage, et de l’illumination du jardin. De la rĂ©alisation des allĂ©es piĂ©tonnes , des accĂšs voiture et parking, des terrasses. Des plantations de massifs d’arbustes, de vĂ©gĂ©taux couvre-sol et vivaces avec paillage, de haies taillĂ©es, champĂȘtres et bocagĂšres, d’arbres tiges et cĂ©pĂ©es de grand dĂ©veloppement en bosquet dans les prairies. De plantations et ensemencement des pelouses. De la crĂ©ation de mobilier sur mesure. >> Les autres rĂ©alisations Établir un Ă©tang chez soi ne se fait pas Ă  la lĂ©gĂšre. Non seulement il faut de la place, des moyens, mais l'on doit Ă©galement s'assurer que l'on ne contrevient pas Ă  la lĂ©gislation en vigueur tout en Ă©tant vigilant Ă  ce que cette piĂšce d'eau aux dimensions raisonnables soit sĂ©curisĂ©e. De plus, l'entretien d'une telle installation exige une gestion rigoureuse de l'espace aquatique comme des alentours.' Un Ă©tang densement plantĂ© est du plus bel effet. Photo Firestone Sommaire 1 PrĂ©ambule 2 Le choix du site 3 Le chantier 4 Excavation Etang de barrage . Etangs creusĂ©s. FossĂ©s de vidange de l'assiette de l'Ă©tang Berges 5 Mise en eau de l'Ă©tang 6 Vidange 7 Le rejet 8 LĂ©gislation 9 Glossaire 10 Notes et rĂ©fĂ©rences 11 Bibliographie PrĂ©ambule Au prĂ©alable, il convient de dĂ©finir ce qu'est un Ă©tang. Parmi les descriptions les plus courantes, on retiendra qu'il s'agit d'une Ă©tendue d'eau de faible profondeur, gĂ©nĂ©ralement stagnante, situĂ©e dans une cuvette naturelle ou creusĂ©e par l'Homme. Si l'on se rĂ©fĂšre aux ressources lexicales expertes, l'Ă©tang se distingue ainsi du lac par sa faible profondeur et des dimensions moindres. Cependant, il est Ă  noter que certaines Ă©tendues d'eau sur les cartes gĂ©ographiques reçoivent le nom officiel d'Ă©tang alors qu'il s'agirait plutĂŽt de ... lacs ! De quoi ajouter un peu plus Ă  la confusion. Afin de ne pas Ă©garer le lecteur, il ne sera donc question ici que des piĂšces d'eau qui rĂ©pondent Ă  la premiĂšre description donnĂ©e en prĂ©ambule. La crĂ©ation forme, profondeur, vĂ©gĂ©tation.. tiendra compte des problĂšmes d'entretiens, la vĂ©gĂ©talisation des berges et des digues ira de pair avec la mise en place des plantes aquatiques tels des roseaux, iris et joncs. On veillera Ă  prĂ©voir l'aĂ©ration de l’étang AĂ©rateurs gravitaires, AĂ©rateurs de surface, MatĂ©riels de compression, OxygĂ©nateurs, Diffuseurs... L'Ă©tude de faisabilitĂ© est indispensable avant de commencer tout projet et toute dĂ©marche. Le choix du site Le choix de l'emplacement se fait selon les critĂšres suivants. L'alimentation, en eau de bonne qualitĂ© richesse en nutriments, azote, phosphore
, non soumise Ă  restriction et constante, se pratique de prĂ©fĂ©rence par gravitĂ© afin de compenser les pertes par infiltration et Ă  l'Ă©vaporation. L'exploitation d'eaux de source, d'eaux souterraines nappes phrĂ©atiques, doit ĂȘtre Ă©tudiĂ©e avec beaucoup de prudence pour ne pas fragiliser d’autres milieux naturels. On privilĂ©giera ainsi une prise au fil de l'eau ou un seuil, voir un barrage s'il n'a qu'un impact moindre sur le biotope. La qualitĂ© des sols argile sableuse, limon argiIo- sableux et limon argileux est Ă©galement importante. On Ă©vite les affleurements rocheux, gravier, grĂšs, sols calcaires, sols sablonneux, termitiĂšres, etc. Le sous-sol doit ĂȘtre aussi homogĂšne et impermĂ©able que possible sous peine de nĂ©cessiter la mise en Ɠuvre de mĂ©thodes d'Ă©tanchĂ©ification. Il ne faut pas nĂ©gliger l'aptitude de la topographie du lieu. Le site doit ĂȘtre non inondable et autorisant un drainage des eaux par gravitĂ© pente de moins de 5%. On privilĂ©gie un site qui engage des travaux de terrassement rĂ©duits et oĂč il sera possible d'Ă©quilibrer les volumes des dĂ©blais et des remblais. Le relief et l'environnement dĂ©finissent les contraintes. Viennent enfin les usages qui seront faits de l'Ă©tang et qui contribuent bien sĂ»r Ă  la sĂ©lection de l'emplacement loisirs pĂȘche, baignade ... pour lesquels on amĂ©nagera l'espace avec des zones plus ou moins profondes, des pentes plus ou moins douces. Le chantier On commence par dĂ©limiter la zone de construction par des piquets en bois, des cordages et une zone de travail et de passage de 3 m au-delĂ  des digues. Ensuite, il faut dĂ©broussailler, dĂ©fricher la vĂ©gĂ©tation, les arbustes, les arbres y compris des racines ligneuses et des souches et retirer toutes les grosses pierres sur la zone totale Ă©tendue Ă  10 m tout autour. On dĂ©limite au centre de cette zone la surface occupĂ©e par l'Ă©tang jusqu'aux limites extĂ©rieures des digues de l'Ă©tang. On procĂšde Ă  l'excavation, c'est-Ă -dire l'extraction de la couche de terre vĂ©gĂ©tale. - Pour cela, on l'ameublit en la labourant avant de la retirer 5 cm Ă  1 m selon localisation sur toute la surface de l'Ă©tang, y compris les digues. - Cette terre est entreposĂ©e Ă  proximitĂ©. On pourra ensuite utiliser ce sol organique riche soit en revĂȘtement du sommet et de la paroi sĂšche des digues, soit en revĂȘtement du fond de l'Ă©tang pour en accroĂźtre sa fertilitĂ©. On trace Ă  l'aide d'une ficelle Ă©paisse ou d'une corde les limites intĂ©rieures de l'Ă©tang hors digues. On va piqueter le fond de l'Ă©tang en indiquant sur chaque piquet les hauteurs Ă  creuser. Excavation Etang de barrage . La prĂ©sence d'une digue permet d'empĂȘcher le dĂ©versement d'eaux pluviales qui pourraient apporter divers Ă©lĂ©ments toxiques dans l'Ă©tang. Illustration Marie - Forum-Bassin L'impermĂ©abilitĂ© de la digue sera assurĂ©e par une terre argileuse et/ou une barriĂšre d'Ă©tanchĂ©itĂ© tranchĂ©e de 50 cm de large, profonde jusqu'Ă  20 cm sous la couche impermĂ©able, creusĂ©e Ă  l'aplomb de l'axe de la digue. La hauteur de la digue dĂ©pendra de la profondeur souhaitĂ©e minimum 0,6 m pour un sol argileux ; on doit prĂ©voir 20% de tassement des dĂ©blais et de surface de l'Ă©tang poussĂ©e. Exemple surface Ă©tang 200m2 - profondeur 0,8m = Hauteur 1m, Largeur sommet 0,8 , base 4m surface Ă©tang 1000m2 - profondeur 1,3m = Hauteur 1,8m, Largeur sommet 2m, base 9m La pente de la digue cotĂ© Ă©tang 25%, cĂŽtĂ© sec 30% Ă  plus. Elle doit comporter une revanche » minimale de 0,40 mĂštre au-dessus des plus hautes eaux. Aucune vĂ©gĂ©tation ligneuse ne doit y ĂȘtre maintenue. Pour limiter le tassement, la digue sera construite par tranche de 15 cm mouillĂ©e et tassĂ©e. Etangs creusĂ©s. Ces Ă©tangs sont rĂ©alisĂ©s par simple excavation du sol, alimentĂ©s par les eaux de pluie et de ruissellement fond plat drainĂ© par une dĂ©pression naturelle ou alimentĂ©s par des sources ou des infiltrations nappe phrĂ©atique proche de la surface. On doit creuser Ă  la verticale jusqu'Ă  la profondeur prĂ©vue, dans les limites fixĂ©es pour l'Ă©tang. Le fond de celui-ci ne doit pas atteindre la surface de la nappe phrĂ©atique, ce qui interdirait toute possibilitĂ© d'assec. FossĂ©s de vidange de l'assiette de l'Ă©tang Le fond d'un Ă©tang qui puisse ĂȘtre vidangĂ© doit avoir une pente de 1 % depuis le cĂŽtĂ© oĂč l'eau arrive jusqu'Ă  sa sortie pour assurer un assĂšchement facile et complet Lorsque la pente de l'assiette est insuffisante grands Ă©tangs, Ă©tangs de barrage ... , on peut creuser un rĂ©seau rĂ©gulier de fossĂ©s de drainage 30 cm x 30 cm, rayonnant ou disposĂ©s en arĂȘtes de poisson » Ă  partir du dispositif de vidange-fosse de capture pente 0,2%. Berges On profile les cĂŽtĂ©s de l'Ă©tang suivant les pentes voulues. On utilise les dĂ©blais pour la digue, on Ă©tale les surplus autour de l'Ă©tendue d'eau en pente douce hauteur maximum 1 m ou encore on constitue un tas Ă  partir de 4 m minimum de l'Ă©tang pente de 15°. Il faut rapporter la terre vĂ©gĂ©tale pour recouvrir les dĂ©blais et le sommet des digues, planter du gazon pour limiter l'Ă©rosion. On ne doit jamais planter d'arbustes dont les racines affaibliraient les digues. Des graminĂ©es vivaces rhizomes ou stolons se dĂ©veloppent rapidement et sont une bonne protection. On vĂ©gĂ©talise rapidement les berges afin d'Ă©viter l'installation inopinĂ©e de plantes invasives. Mise en eau de l'Ă©tang La prise d'eau permet l'alimentation de l'Ă©tang. Illustration Marie - Forum-Bassin On procĂšde Ă  des mises en eau partielles de 0,40 cm. Il faut donc agir lentement afin de vĂ©rifier l'Ă©tat des digues et Ă©ventuellement rĂ©parer les fissures Ă  mesure qu'elles apparaissent. Il faut alors compacter, vider puis laisser passer plusieurs jours. On rĂ©pĂšte l'opĂ©ration remplissage/vidange de 40 cm en 40 cm tant que les problĂšmes subsistent. Un canal ou fossĂ© de protection, devra protĂ©ger l'Ă©tang des eaux de ruissellement qui souvent turbides, voire chargĂ©es de substances toxiques tels que les pesticides. La prise d'eau sera combinĂ©e Ă  un ouvrage prĂ©vu dans le canal de dĂ©rivation qui doit acheminer le prĂ©cieux liquide jusqu'Ă  l'Ă©tang par gravitĂ© et jusqu'au point le plus Ă©levĂ© possible. Il permet de rĂ©guler l'approvisionnement en eau. L'ouvrage peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© en parpaings ancrĂ©s dans les berges du canal et dans les rainures oĂč s'insĂšrent des planchettes amovibles en bois impermĂ©abilisĂ© par des chambres Ă  air ou encore des plaques plastiques. L'ouvrage, ne devant pas bloquer complĂštement l'eau, n'a pas besoin d'ĂȘtre 100% Ă©tanche. On peut aussi le protĂ©ger d'Ă©ventuels dĂ©bris par une protection en gabions en amont du cours d'eau. Il faut cependant faire attention Ă  ce qu'il ne soit pas un obstacle Ă  l'Ă©coulement des crues. Dans le cas d'un Ă©tang alimentĂ© en amont par un cours d'eau et se rejetant en aval dans ce mĂȘme cours d'eau, il convient d'interdire le passage du poisson tant en amont qu'en aval. Le dispositif de prĂ©lĂšvement des eaux doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© de façon Ă  pouvoir rĂ©guler le dĂ©bit entrant dans la limite du prĂ©lĂšvement autorisĂ© et Ă  pouvoir l'interrompre totalement. Ce dispositif devra Ă©galement maintenir dans le cours d'eau un dĂ©bit minimal garantissant en permanence la vie, la circulation et la reproduction des espĂšces vivantes. Le niveau du fond d'un canal d'alimentation doit de prĂ©fĂ©rence se trouver Ă  au moins 10 cm au-dessus du niveau normal de l'eau de l'Ă©tang pour permettre une mise en assec complĂšte. On Ă©labore une pente trĂšs faible avec une longueur la plus courte possible afin d'Ă©viter les pertes par infiltration. La construction peut ĂȘtre en argile, en bĂ©ton ou mĂȘme en terre... Elle doit avoir une forme trapĂ©zoĂŻdale, d'une profondeur de 20 Ă  50 cm plus importante que le niveau d'eau courant. Vidange L'Ă©tang peut Ă©galement ĂȘtre un moyen d'accueillir des carpes koĂŻ qui apprĂ©cient les grands volumes d'eau. On note ici la prĂ©sence de cordes qui vont empĂȘcher la prĂ©dation des hĂ©rons. À l'avant-plan, les laitues d'eau Pistia stratiotes forment un couvert vĂ©gĂ©tal apprĂ©ciĂ© mais il s'agit de plantes gĂ©lives qui ne passeront pas l'hiver en extĂ©rieur sous nos latitudes. Photo Christine27 - Forum-Bassin La vidange de l'Ă©tang peut ĂȘtre prĂ©vue par un tuyau enterrĂ© sous la digue cĂŽtĂ© opposĂ© Ă  l'alimentation d'une lĂ©gĂšre pente sortie 10 cm plus bas que le fond de l'Ă©tang, muni d'une vanne Ă  la sortie pour une Ă©tanchĂ©itĂ© parfaite. La prise d'eau Ă  l'extrĂ©mitĂ© du tuyau d'Ă©vacuation dans l'Ă©tang peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© par un moine >> 1>. Le tuyau sera fixĂ© dans deux blocs de bĂ©ton dans la digue. Le moine >> reposera sur une base bĂ©ton et assurera la gestion du niveau de l'eau. Il Ă©vitera le dĂ©part de flottants, suivi d'un filtre Ă  graviers avec une section adaptĂ©e pour permettre Ă  toute l'eau rejetĂ©e de transiter par ce filtre pour un dĂ©bit de rejet infĂ©rieur Ă  10 1/,s, sauf si les eaux se perdent et ne sont pas en relation avec un cours d'eau naturel. Un dĂ©versoir trop-plein intĂ©grĂ© Ă  la partie supĂ©rieure de la digue dans un angle Ă  15 cm en dessous du niveau d'eau maximale, sortie au niveau de l'eau maximale assurera l'Ă©vacuation des quantitĂ©s d'eau excĂ©dentaire, Ă©vitant tout dĂ©bordement susceptible de noyer et dĂ©truire les digues. Ce peut ĂȘtre le haut du moine » si celui-ci est Ă©tanche tuyau vertical de prise d'eau avec des vannes d'entrĂ©e Ă  diffĂ©rentes hauteurs Le diamĂštre des tuyaux d'Ă©vacuation dĂ©pendent du volume d'eau 10 cm = 29 m3/h, 15 cm= 65 m3/h, 20 cm= 112 m3/h. Le rejet Les eaux restituĂ©es au ruisseau naturel ne doivent jamais rĂ©chauffer ses eaux de plus de 0,5 °C en pĂ©riode sĂšche entre le 15 juin et le 15 octobre en France. De plus, les eaux rejetĂ©es doivent ĂȘtre dans un Ă©tat de salubritĂ© et de puretĂ© proche de celui du cours d'eau naturel. LĂ©gislation Selon son mode d'alimentation en eau, son positionnement par rapport au cours d'eau, la hauteur de ses digues, sa surface, sa destination, la crĂ©ation de plans d'eau peut ĂȘtre soumise Ă  diffĂ©rentes rubriques de la loi sur l'eau, voire Ă  diffĂ©rentes rĂ©glementations POS PLU, SDAGE, SAGE, article du Code Forestier, Code de l'environnement CE, Code de l'Urbanisme, Code de la SantĂ© Publique, RĂšglement Sanitaire DĂ©partemental. .. Certaines Installations, ainsi qu'Ouvrages, Travaux et ActivitĂ©s IOTA sont soumis Ă  autorisation ou Ă  dĂ©claration. Pour simplifier Si la surface du plan d'eau que l'on dĂ©sire creuser est supĂ©rieure Ă  100 m2 et si la profondeur est supĂ©rieure Ă  2 m, une autorisation doit ĂȘtre demandĂ©e Ă  la mairie au titre des{ installations et travaux divers ». Pour une surface comprise entre 1 000 m2 et 3 ha, il faut une dĂ©claration auprĂšs de la MISEMission Inter-Services de l'Eau. Si la surface est supĂ©rieure Ă  3 ha, c'est alors une demande d'Autorisation auprĂšs de la MISE. Par ailleurs sera soumis Ă  dĂ©claration ou autorisation - Si le projet touche un cours d'eau. - Si il y a assĂšchement, remblais de zones humide. - Si le projet se situe sur une parcelle boisĂ©e. Il convient de se rapprocher de sa mairie pour connaĂźtre la procĂ©dure Ă  suivre et vĂ©rifier la cohĂ©rence du projet avec les rĂšglements d'urbanisme. Glossaire 1 Moine structure bĂ©tonnĂ©e en U » qui comprend une grille Ă  barreaux verticaux, puis un dispositif permettant d'ajuster le dĂ©bit d'entrĂ©e avec des planchettes amovibles sur la face ouverte du U pour les diverses hauteurs des prises d'eau. La largeur de ce moine » et sa profondeur en arriĂšre des planches sont Ă©gales Ă  deux fois le diamĂštre de la buse d'Ă©vacuation. Notes et rĂ©fĂ©rences Article publiĂ© dans le numĂ©ro 10 de la revue "Bassins de Jardin" Toute contribution Ă  cet article peut ĂȘtre apportĂ©e dans le forum Plan d'eau CrĂ©ation Bibliographie Guides pratiques pour la crĂ©ation d'Ă©tangs. Textes relatifs en Belgique Rubriques nomenclature Loi sur l’eau » article R214-1 du code de l’environnement format pdf - ko - 25/09/2008, avec lien vers les arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels Exemples de guides en rĂ©fĂ©rence en IsĂšre. Consultez la MISE de votre localitĂ©. 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